XIAMEN, China, 4 décembre 2024 /PRNewswire/ — Article de La Chine au présent:Selon des données de la Banque mondiale, environ 60 % du PIB mondial provient des zones portuaires et des régions urbaines de baie, ainsi que de leur arrière-pays immédiat. Les baies sont riches en ressources marines, biologiques et environnementales et stimulent la croissance économique régionale, leur développement rayonnant vers les zones environnantes. Si elles constituent le moteur du développement économique, les régions urbaines de baie du monde entier sont également confrontées au même dilemme, à savoir celui entre développement économique et protection écologique.
Du 25 au 27 novembre s’est déroulée à Xiamen la rencontre « Dialogue chinois avec le monde : Raconter Xiamen » pour explorer comment cette ville chinoise de baie typique combine écologie et développement de haute qualité. Au cours de cette activité de trois jours, des journalistes et des invités de 10 pays, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Japon et l’Égypte, ont visité le lac Yundang, l’usine de purification d’eau de Gaoqi, l’île de Gulangyu, le parc de mangroves de Xiatanwei, et le parc des zones humides de la baie de Wuyuan. Ils ont également échangé avec des experts dans la protection écologique et environnementale sur les pratiques de Xiamen dans la construction d’une civilisation écologique.
Xiamen est située sur le littoral du sud-est du pays et la principale zone urbaine est insulaire. « La mer est dans la ville et la ville est sur la mer », a déclaré Zhou Lumin, membre d’un groupe d’experts en océanologie de Xiamen. « Xiamen est riche en ressources marines, mais la zone est relativement petite et l’écosystème est relativement fragile. » Comme beaucoup d’autres villes de régions de baie dans le monde, Xiamen est également confrontée à des problèmes environnementaux comme le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution de l’environnement.
Pour résoudre ces problèmes, Xiamen a pris une série d’initiatives visant à améliorer la gestion globale de la zone côtière et à renforcer la restauration écologique marine, comme « Une baie, une politique », la construction de toits verts urbains, la reconstruction des zones humides de mangrove, la protection d’espèces marines rares comme le dauphin blanc, ainsi que le lâcher des alevins en zones marines, qui ont toutes obtenu des résultats remarquables. David Ferguson, un expert en communication internationale, a été profondément impressionné par le travail local de restauration des zones humides de mangrove après sa visite à Xiamen. Il a souligné que dans de nombreux endroits d’Asie, d’Amérique centrale et d’Afrique, les mangroves ont été endommagées lors de la construction de zones urbaines côtières. Et d’estimer que Xiamen peut faire bénéficier de son expérience en matière de protection des mangroves à d’autres pays et régions.
Xiamen s’efforce de renforcer la coopération internationale dans la protection écologique. Cette année s’est tenue la 19e édition consécutive de la Semaine internationale de l’océan de Xiamen, et un grand nombre d’activités d’échanges internationaux similaires s’y déroulent tous les ans. Dès 2013, l’Université de Xiamen a créé la plateforme d’innovation et de services scientifiques et technologiques du Centre de services de surveillance et d’information maritimes, rassemblant des experts de différents horizons pour former une équipe interdisciplinaire de R&D qui se consacre à l’innovation technologique afin de promouvoir la construction d’une civilisation écologique marine et le développement durable dans les zones maritimes.
Au cours des 30 dernières années, grâce à des efforts et des explorations tous azimuts en matière de protection et de restauration écologiques, a été élaboré un « modèle de Xiamen » qui coexiste harmonieusement avec la nature et favorise un développement et une vie de haute qualité.
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